Evoquée mardi au Conseil Communal, la proposition concernant l’augmentation de la redevance de stationnement dans le centre-ville nous montre une nouvelle fois la capacité de Mr l’Echevin de la Mobilité à monter ses dossiers à l’envers.

 Il y a un mois, le collège nous présentait son projet de parking souterrain au parc d’Avroy et nous entendions parler pour la première fois de « politique globale de stationnement ». Il y a un peu plus d’un an, des pistes cyclables faisaient leur apparition sur certains de nos boulevards sans avoir fait l’objet de concertations avec les usagers et commerçants, provoquant plus d’agacement que de solutions de mobilité, faute d’un dialogue construit et d’une discussion ouverte.

 Hier soir, l’Echevin soumettait au vote l’augmentation de redevances de stationnement pour des raisons d’opportunité budgétaire d’abord et pour une meilleure rotation de stationnement ensuite, car il faut bien se justifier…
Là il n’était plus question de « politique globale de stationnement », mais bien d’un emplâtre sur une jambe de bois, et c’est là que le bât blesse…

 Nous, écologistes, pensons que pour qu’une réelle politique globale de stationnement existe à Liège, il faut d’abord des alternatives simples, efficaces et économiques pour les automobilistes : ce sont des parking-relai gratuits relié à une offre confortable de transports en commun. La majorité en parle depuis des années, remet la construction de parkings-relai de projet de ville en projet de ville sans rien réellement entreprendre… Cette augmentation de la redevance « stationnement » va également augmenter la pression dans les quartiers péri-centraux où le parking est gratuit.

 M. Firket ne propose aucune alternative, n’envisage aucune réflexion pour les travailleurs (sociaux, médicaux,…) qui doivent se déplacer et se garer dans le centre ville et qui seront les premières victimes de cette augmentation, balayant d’un revers de la main certains tous les amendements déposés.

Le doute en est levé, pour les citoyens comme pour les conseillers communaux : c’est bien dans le dialogue que se trouve la solution, et que se concentre le problème chez M. l’Echevin !