L’opération sauvetage de l’ICADI

Monsieur l’échevin,

Je souhaite me pencher sur le cas d’une Ecole de l’enseignement liégeois qui compte à mes yeux et dont je voudrais pouvoir rassurer parents d’élèves et enseignants quant à un certain nombre de dispositions que vous avez prises. Il s’agit de l’ICADI, dont on sait qu’elle est en danger de tomber sous le chiffre fatidique des 350 élèves. Cette école joue un rôle important pour l’enseignement technique et professionnel de la ville et je conviens que vous avez déployé des efforts pour la maintenir. Il semble que vous ayez tenté d’y intégrer les sections Cefa de l’école d’horticulture, projet qui a avorté pour des raisons administratives. Vous avez alors intégré la section bijouterie et gravure de Léon Mignon à l’ICADI pour permettre le maintien de cette dernière encore une année. La principale question qui se pose est de savoir s’il s’agit d’un dispositif qui pérennise bien l’école comme nous le souhaitons. Votre stratégie a-t-elle payé ? L’ICADI sera-t-elle pérenne à la  rentrée prochaine tant sur le plan du nombre d’élèves que sur le nombre de sections proposées ?

A cette question de fond, s’ajoutent deux préoccupations qui inquiètent également parents et corps enseignant :

  • Quelle sera l’organisation proposée aux étudiants et professeurs sachant qu’on jongle entre 3 implantations  pour les cours généraux ?

  • Par ailleurs, en ce qui concerne l’implantation de la section des arts décoratifs  rue de Fragnée, vont- ils être bientôt déménagés vers des locaux plus adaptés comme l’échevin Firket le prévoyait en 2015 ?  Où se situeront ces locaux modernes et adaptés ?  Les élèves pourront il les intégrer à la rentrée prochaine ?

Je vous remercie pour toutes les réponses que vous pourrez apporter dans ce dossier.

Bénédicte Heindrichs

Cheffe de groupe Ecolo